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témoignages Moustafa Dramane

Moustafa se présente
Je m’appelle Dramane Moustafa. Je suis né à Bassila, une commune parmi les 77 que compte la République du Bénin. Elle est située au nord dans le département de la Donga sur la route inter état n° 3.
Toute ma famille pratiquait la religion musulmane pure et même tout le village en son temps. Déjà âgé de 10 ans le Seigneur a commencé à me montrer sa grâce à travers des visions quand je me couche la nuit. Je voyais Jésus marcher avec ses disciples. A ce moment je ne savais pas exactement qui était cet homme que je voyais dans mes visions. Alors j’ai commencé à m’inquiéter. Ce qui est bizarre dans cette histoire, ces visions m’arrivaient souvent.
Moustafa devenu adulte
En 1986 j’ai quitté Bassila mon village natal pour me rendre à Agbogboli, un village situé au Togo, frontalier avec le Bénin. Mon oncle est venu me chercher dans l’optique de m’emmener apprendre un métier. Mais e ne fut pas le cas, mon oncle était venu me chercher pour que j’aille souffrir. C’est ainsi que j’ai pris la décision d’aller au champ et de devenir un paysan. Tout de suite je me suis lancé dans un groupe de jeunes paysans. Ensemble on travaillait les champs en commun. Dans le groupe on m’appelait le Reggaeman, simplement parce qu’avec mon groupe, de retour des champs le soir on se rendait dans les bars de soirée dansantes pour nous distraire. Dans le groupe j’étais le seul qui dansait correctement le Reggae et je montrais aux amis comment danser.

Moustafa entend la bonne nouvelle
Chose étonnante dans le groupe j’étais le seul musulman et vu mon influence dans le groupe, des amis ont commencés par m’annoncer la bonne nouvelle. J’étais opposant radicalement car pour moi en tant que musulman il était hors de question que je devienne chrétien. Malgré mon désaccord de cette nouvelle, mes amis n’ont pas cessé de me parler de Jésus à chaque fois que nous étions ensemble. Si je m’opposais à cette nouvelle c’est simplement parce que je ne comprenais pas l’importance qu’incarne la religion chrétienne. De plus je pensais qu’ils voulaient que je devienne comme eux, alors que dans l’islam il était dit que la religion musulmane est la meilleure religion par laquelle l’homme peut parvenir au salut, d’où je ne voulais même pas entendre parler de Jésus. Je refusais.
Moustafa a des visions sur Jésus
Souvent les visions me parvenaient pendant la nuit, me parlant de Jésus. Ce n’est qu’en 1988 que j’ai commencé à comprendre les visions que j’avais souvent. Celle qui fut la plus claire dans ce sens que dans mon songe j’étais assis avec les frères chrétiens et voilà aussitôt quelqu’un habillé en blanc apparaît et dit : « Allez vite rencontrer votre Alpha » Aussitôt nous nous sommes levés et en courant vers une vallée d’eau, j’étais le seul à voir Jésus marcher sur l’eau, et qui venait vers nous. Je disais à mes amis : « voilà votre Jésus qui marche sur l’eau venant vers moi » mes amis ont traversé sans l’avoir vu, ni m’écouter. Alors une fois arrivée il dit : « Viens » je lui réponds : « Non » parce que pour moi je m’attendais voir un Alpha comme l’a dit le monsieur habillé en blanc. Il reprend : « C’est moi » et je dis : « non ! Toi tu es chrétien, on m’a dit un Alpha. Aussitôt il a disparu. Je me suis réveillé très troublé par cette vision. Je suis resté triste pendant plus d’une semaine, en réfléchissant.
Deux ans ont passé
En 1990 j’ai quitté le village d’Agbogboli, pour Moritan qui est aussi un village du Togo. Dans ce village il y avait un centre missionnaire Baptiste. Dans ce centre il y avait un agronome qui engageait des ouvriers. C’est ainsi que j’ai été pris comme ouvrier. Une fois dans ce centre j’ai fait la connaissance d’un ami chrétien qui s’appelait Alaki Taou. Nous étions des amis très sincères si bien qu’on faisait tout ensemble malgré qu’on n’ait pas le même maître et qu’on nous servait différemment les repas, on s’asseyait ensemble pour manger. Autrement je ne mangeais pas sans mon ami et lui la même chose.
Chaque dimanche il allait à l’église et moi j’allais de mon côté. Dans ce moment moi je me donnais aux choses charnelles, aux plaisirs, tandis que mon ami lui, non, il restait ferme en son Dieu. Avec lui on a vécu un long moment sans jamais me parler de Jésus. Mais il me disait toujours : « Je prie pour toi »
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